Opinions, Humeurs et Géopolitique

Le blog de Francis Laloupo

Archives Mensuelles: avril 2013

France – Afrique : La rupture maintenant ?

p0487065001366703243A paraître le 15 mai 2013 – Acoria Editions

Quatrième de couverture :

Journaliste politique, Francis Laloupo prend pour prétexte l’élection de François Hollande pour décrypter cinq décennies de relations singulières entre la France et l’Afrique francophone. Loin des discours victimaires habituels, l’auteur pointe la responsabilité et la complicité des élites africaines dans la mise en place et la pérennisation du pacte néocolonial. S’appuyant sur certains faits vécus dans l’exercice de son métier, et n’hésitant pas à convoquer sa mémoire intime, l’auteur revisite les méandres de la Françafrique et livre un regard actuel et « générationnel » sur cette histoire franco-africaine. Cet essai original, entre témoignage, observations et confidences, prend à contre-pied les discours convenus sur la Françafrique et plaide,in fine, pour une « normalisation » des relations entre la France et l’Afrique francophone.

http://www.acoria.site-fr.fr/produit/174215/

Plaidoyer pour la paix civile en Guinée – Par Assane Diop

[Note de l’éditeur : Cette semaine, nous nous vous proposons une contribution de notre confrère Assane Diop, Journaliste à Radio France Internationale (RFI). Ce blog étant un espace d’expression libre et plurielle, les opinions qui y sont publiées engagent exclusivement leurs auteurs. Voici donc un regard sur la crise politique en cours en Guinée Conakry. Un « plaidoyer » assorti de quelques pistes de solutions pour une sortie de crise apaisée dans ce pays. Une contribution au débat, sur une situation qui suscite de vives inquiétudes au sein des opinions africaines et internationales.]

Pendant plus d’une semaine, entre fin février et début mars 2013, Conakry a de nouveau été secoué par une vague de violentes manifestations. Neuf personnes, dont un policier, ont péri dans des heurts entre les forces de l’ordre et les manifestants. De nombreux commerces ont été mis à sac par des pillards mêlés aux manifestants. La principale association de commerçants de Guinée a ainsi estimé à près de 9 millions d’euros le préjudice subi, et en a réclamé réparation à l’Etat. Comme lors des graves dérapages qui avaient marqué les rassemblements des 17 mars et 27 septembre 2012, c’est suite à un appel à manifester des principales forces de l’opposition que les rues de la capitale guinéenne se sont embrasées. Une fois encore, l’opposition exigeait « des élections propres », tout en rejetant le calendrier des législatives fixées au 12 mai par la Commission électorale nationale indépendante, (CENI). En l’absence « de dialogue avec le pouvoir et les forces de la majorité présidentielle » sur les conditions garantissant des « élections propres », l’opposition a donc une fois de plus choisi la rue pour exprimer ses revendications. 

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