Opinions, Humeurs et Géopolitique

Le blog de Francis Laloupo

Notes de Saison – Côte d’Ivoire, Guinée, Bénin, Mali

  • Côte d’Ivoire : La fabrique des crises
  • Guinée Conakry : Jusqu’au bout de l’ère Condé
  • Bénin : Le mandat du coup d’Etat permanent
  • Mali : Le malentendu populaire
  • A part ça… Le monde d’après-demain


[Notes de Saison I]


I – COTE D’IVOIRE : LA FABRIQUE DES CRISES

En mars dernier, le président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, annonçait, sans véritable surprise, son intention de ne pas briguer un nouveau mandat, après dix ans aux commandes de l’Etat. Dans les cercles proches du pouvoir ivoirien, l’affaire était entendue depuis plusieurs mois déjà. Une position exprimée d’ailleurs par l’intéressé, au moment où il s’était engagé dans la promotion d’une nouvelle Constitution soumise à référendum le 30 octobre 2016. Alors que l’opposition marquait sa défiance à l’égard de cette initiative en appelant au boycott du référendum, le chef de l’Etat ivoirien avait, la main sur le cœur, réaffirmé qu’il ne ferait jamais de cette nouvelle Constitution l’instrument sournois d’une candidature à un troisième mandat. Le texte du référendum avait recueilli 93 % de suffrages favorables, alors même que le faible taux de participation de 42% traduisait déjà une significative fracture au sein de la société vis-à-vis de l’initiative présidentielle. L’opposant Pascal Affi Nguessan, Président du Front populaire ivoirien (FPI), expliquait alors l’appel au « boycott pacifique » du référendum en ces termes : « En décidant de nous retirer, nous vidons cette Constitution de toute sa substance démocratique. Nous sonnons son échec en termes de procédure pour réconcilier les Ivoiriens, pour fonder des institutions démocratiques ».
Quatre ans plus tard, en mars 2020, le Président ivoirien allait remettre à l’ordre du jour la question constitutionnelle, en proposant une révision du texte adopté en 2016. Réagissant à la contestation d’une opposition atomisée et dont le poids est devenu marginal au sein des principales institutions, Alassane Ouattara déclara : « Il est vrai que les révisions constitutionnelles suscitent méfiance et suspicions, car l’histoire récente de notre pays et celle de bien d’autres ont montré qu’elles ont souvent servi de prétexte pour pérenniser un pouvoir ou pour exclure des adversaires politiques du jeu électoral. Je veux vous rassurer : le projet de révision de la Constitution que je vous soumettrai ne s’inscrit nullement dans cette optique. » Dont acte. Au terme de la procédure de cette révision de la Constitution, le dirigeant ivoirien annoncera, devant ses concitoyens et le monde, son intention de se retirer du sommet de l’Etat au terme de son second mandat en cours, et de « transférer le pouvoir à une jeune génération ». Suite à cette déclaration qui, un temps, tétanisa ses adversaires les plus résolus, Alassane Ouattara s’emploiera à imposer la candidature de son « dauphin », le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, qui fut, depuis trois décennies son « homme de confiance » , celui qu’il désignait abondamment comme son « fils » . Ce dernier, dont la santé fragile était connue de tous, décèdera le 8 juillet 2020 d’un arrêt cardiorespiratoire.
Suite à ce tragique événement, les porte-voix du parti présidentiel, le RHDP (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix), projetteront dans le champ du débat préélectoral cet ahurissant élément de langage : hors d’Alassane Ouattara, point de salut. Autant dire que le sort de la Côte de l’Ivoire dépendrait d’un seul homme, et du seul parti présidentiel. La confusion du RHDP et de l’Etat a des relents de parti-Etat, du parti unique. En réalité, l’affirmation incantatoire fondée, aux dires des lieutenants du régime, sur un « cas de force majeure » , et selon laquelle seul Ouattara serait habilité à conduire le pays vers des matins radieux, constituait le point de départ de la structuration de la crise redoutée. La suite allait confirmer une effarante inclinaison des partisans du régime à fabriquer les crises à répétition.
Total revirement d’Alassane Ouattara le 6 août 2020 : il sera bien candidat à la présidentielle du 31 octobre . L’annonce de cette décision jette un sévère discrédit sur la parole présidentielle, et confine au mensonge institutionnalisé. En réaction, des manifestations d’opposants émaillées de violences se multiplient dans plusieurs villes du pays. Bilan des heurts entre manifestants et forces de l’ordre : une vingtaine de morts et plusieurs blessés. Alors que l’opposition dénonce « l’illégalité du troisième mandat » , les thuriféraires du pouvoir sortant estiment qu’il s’agit d’un « premier mandat » dans le cadre de la nouvelle Constitution qui, selon eux, « remet les compteurs à zéro » . Il faut rappeler qu’Alassane Ouattara avait prêté serment sur la précédente Constitution qui, tout comme l’actuelle, limite à deux le nombre des mandats présidentiels. Ainsi donc, le Président Ouattara aura pris le risque de recourir à ce tour de passe-passe devenu depuis quelques années la manœuvre préférée des régimes qui ont fait des manipulations opportunistes des Lois fondamentales, un protocole novateur du coup d’Etat presque parfait, avec l’ombre portée de la tentation des présidences à vie.
Selon le nouveau Premier ministre Hamed Bakayoko, la candidature du président Ouattara serait la seule à même de « garantir la stabilité du pays » . Une rhétorique qui renvoie à des temps que l’on croyait révolus. Par parenthèses, l’on peut s’étonner de cette référence à la « stabilité », ce mot de triste mémoire qui, jadis, justifia l’immobilisation de nombre de pays du continent dans le glacis autoritaire des partis uniques. Terme infantilisant, présentant les acteurs de la société comme des individus agités et immatures, des « déstabilisateurs » potentiels, incapables de maîtriser leur destin. L’on a pu constater, depuis quelques décennies déjà, à quel point les théoriciens et adeptes de la « stabilité » furent les principaux acteurs de toutes les déstabilisations, de tous les freins au progrès démocratique et social.  
A la veille de l’élection présidentielle prévue le 31 octobre 2020, cette nouvelle candidature d’Alassane Ouattara, 78 ans, aura ravivé toutes les hostilités anciennes. Quelles que soient les arguties brandies par les partisans du président sortant, et au-delà des interprétations divergentes des dispositions constitutionnelles, cette candidature est historiquement et politiquement inopportune. En lieu et place d’un processus électoral ordinaire, voici donc venue une crise du troisième mandat. Qui signe un échec majeur de la présidence Ouattara : après dix ans aux commandes de l’Etat, la promesse de la réconciliation et de l’apaisement du climat social n’aura pas été tenue. Il y a cinq ans, le même Alassane Dramane Ouattara faisait campagne avec le slogan « ADO Solution » . Force est de reconnaître qu’il n’a pas su résister à faire de lui-même le « problème ». Le troisième mandat est désormais au centre de toutes choses. Il alimente les passions, réactive les tensions anciennes et amplifie les défiances à l’égard des institutions (Commission électorale, Conseil constitutionnel et Présidence de la république). Alors que l’opposition retrouve opportunément les vertus d’une union anti-Ouattara en brandissant l’arme de la « désobéissance civile », le pouvoir sortant s’enferme nerveusement dans ses certitudes, n’hésitant pas à convoquer de sinistres hypothèses conflictuelles – celle notamment d’une répression systématique des manifestations de l’opposition – pour justifier ce qu’il estime être son bon droit. Dix ans après un conflit postélectoral dont les traumatismes sont encore vifs, et dix-huit ans après la crise de la rébellion de 2002, certains acteurs politiques ivoiriens auront choisi, une fois encore, de présenter de leur pays, sa part d’ombre. Une consternante fabrique des crises.
Francis Laloupo

[Notes de Saison II]

II – GUINEE CONAKRY : JUSQU’AU BOUT DE L’ERE CONDE

 « Je ne suis pas un dictateur ». Ainsi s’exprimait le Président Alpha Condé,
début octobre, lors d’une interview à RFI et France 24. Dix ans après son accession à la présidence de la Guinée, celui que ses compatriotes ont autrefois qualifié d’« opposant historique » se trouve ainsi amené à présenter à l’opinion internationale un certificat de bonne conduite politique. Amené surtout à user de contorsions verbales et autres billevesées pour tenter de faire admettre son ultime égarement : une candidature de trop à la magistrature suprême. Et ce, après avoir usé de la nouvelle arme fatale des néo-dictatures, à savoir un changement opportuniste de la Constitution qui lui permet de contourner la limitation des mandats présidentiels, et s’aventurer dans la quête d’un bail supplémentaire au sommet de l’Etat. Affligeante séquence dans un pays qui espérait, en 2010, écrire le premier chapitre d’un processus de démocratisation, et qui n’aura connu, au cours de ces dix dernières années, que l’irrésistible dégradation de l’image du « professeur » Alpha Condé naguère autoproclamé apôtre de la démocratie.
L’«opposant historique » devenu président, dont certains actes rappellent étrangement ceux de ses prédécesseurs qu’il avait combattus, se sera révélé tel qu’il est : un crypto-autocrate dont l’aventure aboutit logiquement à la tentation d’une présidence à vie. Les deux mandats d’Alpha Condé, auront, pour l’essentiel, été marqués par d’incessantes tensions entre pouvoir et opposition. Une crise sans fin aux multiples épisodes et rebondissements qui aura fait plusieurs dizaines de morts, des centaines de blessés, et autres victimes de la répression policière. Face à cette situation, les missions de médiateurs qui se sont succédé au fil des mois à Conakry, ont fini par avouer leur grande lassitude.
Dernier épisode en date de l’ère Alpha Condé : un référendum constitutionnel boycotté par l’opposition le 22 mars 2020, couplé avec des élections législatives tout aussi rejetées par les principales forces de l’opposition. Cette séquence confirmera les soupçons longtemps exprimés par l’opposition. En effet, début septembre, après un faux suspense, Alpha Condé, 82 ans, confirme sa candidature à un troisième mandat. Assumant ainsi cette « crise du troisième mandat » qui agite le pays depuis plusieurs mois, et dont les conséquences et le coût humain font peser une lourde hypothèque sur sa présidence. Un troisième mandat sans obligation de résultat, au-delà de tout motif raisonnable, et en dépit d’un bilan à tout le moins improbable. En Guinée aussi, l’on peut rencontrer des hommes dont le goût immodéré de la violence politique expose leur pays à la logique du pire.
C’est donc dans un climat d’extrême tension que les Guinéens sont appelés à se rendre aux urnes le 18 octobre 2020. Douze candidats sont en lice pour exécuter le spectacle équivoque de cette « élection » aux résultats aussi programmés et prévisibles que l’agenda que déroule le pouvoir depuis le début du projet du « troisième mandat ».
Francis Laloupo

[Notes de Saison III]

III – BENIN : LE MANDAT DU COUP D’ETAT PERMANENT

Après des élections législatives sans les partis de l’opposition en avril 2019,
suivies des communales sous le même format en mai 2020, les Béninois vont-ils se résigner à la troisième peine d’une élection présidentielle sans opposition en avril 2021 ? Tout pourrait porter à le croire, si l’on s’en tient à la nouvelle électorale instituant des « parrainages » pour tout candidat. Des parrainages délivrés par des élus tous acquis à la cause du pouvoir qui a, en l’espace de quatre années, instauré au Bénin une forme nouvelle et matoise de parti unique, en rupture avec le système démocratique qui fut la marque distinctive de ce pays depuis 1990. Sans délai, le pouvoir béninois a déployé le sinistre protocole d’exclusion des opposants, devenu l’apanage des régimes réfractaires à la démocratisation de la vie politique : instrumentalisation de la Justice, manipulation de la Constitution, et mise en place du système des parrainages excluant les opposants des compétitions électorales. La nouvelle recette du coup d’Etat permanent. 
La transition autocratique est à l’œuvre au Bénin. Le pouvoir du Président Talon, pourtant issu des urnes en 2016, aura réussi ce tour de force unique sur le continent : jeter aux orties les acquis démocratiques. Un rétropédalage idéologique aussi sidérant qu’inédit. Cette réalité s’impose à mesure que se creuse le fossé entre deux catégories de la population : d’une part, ceux devenus, pour diverses raisons ou contingences, les partisans d’un régime aux desseins troublants, et, de l’autre,  ceux qui en sont réduits à constater l’évidence de la liquidation en règle d’un système démocratique que l’on disait, il y a peu encore, irréversible.
Nombreux sont ceux qui ne se résignent pas à admettre le trépas de cette démocratie béninoise, à maints égards imparfaite comme partout ailleurs. Ce processus jamais achevé ici aussi, constituait un « patrimoine national », un bien commun, le socle du vivre-ensemble, la garantie du respect des libertés individuelles et collectives, la parade symbolique contre toute forme d’arbitraire, le référentiel permanent de toute action politique. En 1990, la Conférence nationale qui allait déboucher sur le Renouveau démocratique, fut une œuvre collective, portée et animée par l’ensemble des catégories de la population. Avec l’avènement de cette démocratie, les Béninois inventaient un nouveau récit national, que tous allaient porter comme un signe distinctif, une manière de fierté nationale partagée. Cette démocratie confortait la conscience nationale, le sentiment de « faire peuple ».
Partant d’un raisonnement insidieux, c’est au nom d’un prétendu « renforcement de la démocratie », que le Président Patrice Talon justifie depuis quatre ans ce qui a pris les allures d’une néo-dictature. Comment comprendre qu’un homme, un seul, partant d’une inspiration solitaire, décide de démolir les fondations et la substance d’un système démocratique jamais soumis à un procès populaire ? Au nom de quel funeste projet décide-t-on, de manière discrétionnaire, de juger de la qualité et de la destination d’un patrimoine commun, sans jamais s’en remettre au jugement du peuple ? Comment vouloir « réformer » ce qui fut une œuvre collective, sans s’en référer à l’ensemble des acteurs qui ont œuvré à son avènement ? Dans ce contexte de dérive autocratique, c’est la mémoire collective que l’on assassine dans un pays aujourd’hui désarçonné. Depuis les législatives du 28 avril 2019, desquelles fut exclue l’opposition, le Bénin s’installe dans la mélancolie démocratique. A cela s’ajoutent la honte et la colère. Les assassins du consensus national poursuivent leur fuite en avant, tel des ivrognes dans un épais brouillard, convaincus que leur soleil brille à minuit.
Les choses ont pris un sens mauvais. La néo-dictature qui fonde sa raison d’être sur une capacité supposée à développer économiquement un pays sans s’embarrasser des subtilités démocratiques a déjà produit son lot de victimes. Des contestataires tués, d’autres blessés et emprisonnés, un record historique du nombre de citoyens contraints à l’exil. Et, un pays sous l’empire de la peur et autres formes d’intimidations et de brutalités dirigées contre toutes les personnes suspectées de délit d’opinion et d’hostilité envers le régime.
Le 9 octobre dernier, l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) a décidé, de « suspendre l’inscription de la République du Bénin sur la liste des pays d’origine sûrs au sens de l’article L. 722-1 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile, établie par décision du 9 octobre 2015. » Une décision indicative du regard du monde sur un pays en proie à une métamorphose forcée, devenu l’otage d’un pouvoir clanique ayant caporalisé toutes les institutions nationales. Un régime qui a transformé ce pays en une entreprise privée, prédatrice des principaux secteurs de l’économie nationale, tout en procédant furieusement à une démolition systématique des acquis et de la mémoire de ce qui fut désigné, il y a trois décennies, comme une « révolution démocratique tranquille ». Cette anomalie historique est-elle durable ? La réponse appartient aux citoyens béninois.
Francis Laloupo

[Notes de Saison IV]

IV – MALI : LE MALENTENDU POPULAIRE

Au lendemain du coup de force du 18 août dernier, plusieurs ténors
du vaste mouvement de contestation, M5-RFP (Mouvement du 5 Juin-Rassemblement des Forces Patriotiques) avaient estimé que cette opération militaire venait « parachever » la fronde engagée par l’opposition contre le pouvoir depuis plusieurs mois. Alors que le M5-RFP réclamait depuis plusieurs mois la démission du Président Ibrahim Boubacar Kéita (IBK), les militaires du Comité national pour le salut du peuple (CNSP), avaient obtenu gain de cause en quelques heures, en invitant IBK à déclarer sa démission. Ce qu’il fit avec un sentiment de « soulagement » (sic) non dissimulé. Le président démissionnaire qui avait, bien avant ces événements, pratiquement délaissé les commandes de l’Etat, est désormais aux abonnés absents, et il semble qu’il n’y ait pas grand monde pour s’en émouvoir.
Donc, après le coup de force, les membres du M5 qui proclamaient sans la moindre hésitation une alliance objective et une parfaite concordance de vue entre eux et les militaires, ont dû se résoudre à prendre acte d’un amer malentendu. En effet, au fil des semaines, les hommes en uniforme du CNSP ont plutôt fait montre de leur capacité à déployer leur agenda propre, en se tenant à distance des chapelles politiques. Ce « malentendu » semble recueillir l’approbation d’une majorité de Maliens ayant soutenu « ce coup d’Etat qui n’en est pas un ». L’opération du CNSP a apporté une réponse à la profonde crise de confiance entre les Maliens et la classe politique traditionnelle. Une réponse provisoire.
Francis Laloupo

[Notes de saison – À part ça…]

LE MONDE D’APRES-DEMAIN
A part ça, le souvenir du « monde d’avant » semble s’éloigner,
à mesure que l’on s’habitue, à son corps défendant, à « l’ordre » imposé par le coronavirus. C’est un « nouvel ordre mondial », non pas conçu par les humains, mais par ce qu’on désigne comme l’ennemi invisible. Cette nouvelle guerre asymétrique contre cet ennemi infiniment petit était imprévisible. Il impose son empire, en bouleversant, à un point encore inimaginable, l’ordre du monde. A l’heure actuelle, partout sur la planète, c’est bien cette invisible entité qui ordonnance une nouvelle organisation du monde, à la manière d’une logique politique. Cette désorganisation inattendue de l’état des choses nous révèle, irrésistiblement, toutes les limites des certitudes qui présidaient à l’ordre antérieur. Peut-être même que l’avenir ne pourrait plus être envisagé que par le renoncement au retour à l’ordre ancien. Cette perspective est simplement vertigineuse. Voici venue l’ère des masques. Symbolisant et soulignant toutes les coutumières dissimulations d’un si récent passé. Un passé impossible d’être converti au présent ou au futur possible. Peut-être faudrait-il alors réinventer l’ordre des choses ? Un défi forcément révolutionnaire.
Francis Laloupo

3 réponses à “Notes de Saison – Côte d’Ivoire, Guinée, Bénin, Mali

  1. MAKAYA 18 octobre 2020 à 9 h 31 min

    Très pertinent !
    La turpitude politique, c’est le sens de mon texte  » Le réquisitoire de Lumumba » contenu dans mon dernier essai  » Les ordonnances d’outre-tombe » que vous aviez préfacé.

  2. Odile Gandon 18 octobre 2020 à 23 h 23 min

    Dis-moi, Francis, y a-t-il encore un espoir possible ? Entre corona et terrorisme, j’étais déjà bien déprimée, mais ton analyse me plonge dans l’effroi…
    A bientôt, qu’au moins l’amitié survive…
    Odile

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