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© Francis Laloupo - Generis Media Entreprises.
Le Monde
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bonjour, francis – je n’ai pas vu cet épisode – s’il s’agissait d’un « discours » écrit, je te rejoins à 100 % : bêtise et prétention – s’il s’est agit de « mots » prononcés ex abrupto, comme d’habitude la pensée est à l’emporte pièce, brute de décoffrage, inutile – voyons les réactions à venir (?) de la bien pensance « post » colonialiste …
Bonjour Francis,
J’éprouve quelque difficulté à comprendre aujourd’hui votre étonnement.
Pouvait-on en effet s’attendre en Côte d’Ivoire post Gbagbo, à autre chose de la part de Sarkozy que la signification aux ivoiriens de la prépondérance de la France dans la conduite des affaires intérieures du pays.
Sans alourdir inutilement le propos en rappelant le film des événements, il semble que tout le monde ait un peu vite oublié que sans l’armée française, le mercenaire Ouattara et ancien Directeur Afrique du FMI (tel que le définit Jean Ziegler http://www.dailymotion.com/video/xiklld_cote-d-ivoire-jean-ziegler-fait-des-revelations-edifiantes_news) est arrivé à la présidence ivoirienne dans les fourgons de la force Licorne.
Donc la réaffirmation de Sarkozy à Abidjan ce 21 mai ne constitue pas une nouveauté et encore moins une incongruité, puisqu’elle n’est, de fait, que la continuité de l’action menée par la France dans le conflit post électoral ivoirien. Elle est dans la logique de l’action de la France dans ce pays depuis 2002.
Quand vous écrivez en effet que la saillie de Sarkozy « consacre la cogestion, par son pays et les autorités ivoiriennes, de la sécurité d’un pays indépendant… », vous semblez oublier le volet économique de l’affaire et les liens personnels « très» très étroits de Sarkozy et de Ouattara.
De la part de Sarkozy il ne s’agit donc pas d’un « réflexe impérialiste » mais bien de la préservation des intérêts français et du décuplement des « ouvertures » pour les entreprises françaises du marché économique ivoirien, que Gbagbo, faut-il vous le rappeler, ne leur avait jamais fermé et avait même tout récemment encore favorisées en accordant un permis d’exploitation pétrolière à TOTAL.
Quant à la « nouvelle Côte d’Ivoire » prônée par Ouattara, il y a fort à parier qu’elle ne durera que le temps du discours d’investiture.
Si Ouattara avait quelques velléités sincères de construire une autre Côte d’Ivoire ce n’est par en faisant parler les armes depuis neuf ans qu’il aurait commencé.
Tous ceux qui continuent à nier la valeur supérieure de la Vérité des Urnes pour asseoir la démocratie, en Côte d’Ivoire ou ailleurs sur le continent, continueront encore longtemps à se lamenter sur les foucades ou les incartades (appelez-les comme vous voudrez cela ne change rien au fond) d’un Sarkozy, qui n’a rien abandonné de la ligne françafricaine de la France, malgré ses discours électoraux pompeux et enflammés à propos de l’Afrique lors de l’élection présidentielle française de 2007.
Sarkozy a montré aux français et aux africains (depuis Dakar), qu’il n’en est pas à un reniement près. Il vient encore une fois de le prouver à Abidjan.
Cordialement
François Fabregat
Mon cher François Fabregat,
Merci de cette réaction aussi dense que détaillée.
Je voudrais juste vous rassurer : mon propos n’est sous-tendu, ni par l’étonnement, ni par la candeur… La structure de mon exposé ? J’observe, je rapporte, j’analyse, associant mon regard à l’histoire qui se fait à chaque instant. Conscient que l’on peut, en livrant une réflexion, diriger les faits (forcément têtus) dans une direction préconçue (comme le cinéaste qui peut réaliser mille films différents avec les mêmes images, par la magie du montage), l’expérience m’a enseigné de ne jamais figer ma pensée dans des schémas définitifs et les logiciels achevés. L’histoire qui se construit par des êtres de chair et de sang reste, par essence, extraordinairement imprévisible. C’est pour cela que notre lucidité ne doit jamais se départir de notre intacte capacité à nous laisser fasciner… même par les faits les plus prévisibles…
Amicalement
Pingback: François FABREGAT commente la presse Togolaise et Africaine : N°7 – Mai 2011 | Collectif pour la Vérité des Urnes